Les opposants à la GPA (Gestation Pour Autrui) portent une lourde responsabilité dans la pratique commerciale qu’ils dénoncent, vu qu’ils sont très rares à nommer le crime majeur de la GPA, à savoir la destruction de l’amour entre les deux parents biologiques (homme et femme) d’un enfant. À l’instar des promoteurs de la GPA, dans leur argumentaire d’opposition, ils ne se focalisent en général que sur la nécessité de la présence des deux parents biologiques (présence qui n’est pas une garantie de bonheur), sur la nécessité pour un enfant d’être élevé par son père de sang et sa mère de sang (critère qui n’est pas une garantie de bonheur), sur l’amour et l’éducation que chaque géniteur – à ne pas confondre avec l’éducateur – doit porter à un enfant (critère qui n’est pas une garantie de bonheur), sur le caractère financier et technique de la création de bébés hors de la Nature et de la différence des sexes couronnée par l’amour, voire carrément sur l’hystérisation autour du mot « marchandise » ou « GPA » (qui n’explique rien). Je supporte mal de les voir se victimiser. La question existentielle que tout être humain se pose, c’est : « De quel amour dans la différence des sexes suis-je issu ? » Ceux qui condamnent la pratique de la GPA semblent l’avoir oublié tout autant que les défenseurs de la GPA.