“C’est quand même dingue, ce raisonnement humain pervers justifiant qu’une loi doive changer du simple fait qu’elle n’est pas respectée. C’est vrai dans un tas de domaines : la légalisation du cannabis, l’ouverture du mariage pour tous, la légalisation de la GPA, l’ouverture du droit d’adoption à tous, l’euthanasie, etc. Au lieu de viser au plus juste – à savoir le respect de la loi -, on cherche déjà les lois qui répareront nos contournements de la loi en question. La seule solution qu’ils trouvent au non-respect de la loi, c’est de la changer ou de carrément l’abolir. Selon eux (en général des promoteurs LGBT), une loi qui n’est pas respectée serait forcément une mauvaise loi. Dit autrement, le respect d’une loi serait le seul critère de la justesse de celle-ci. Ils font donc de leur désobéissance un exemple, une base, un idéal, un absolu. « Faire évoluer la société en la transgressant », voilà le projet proposé textuellement par des gens comme Didier Éribon, Caroline Mécary, Daniel Borrillo, Éric Fassin, et tant d’autres. Va-t-on laisser les mauvais élèves de la classe diriger notre pays ? ”
Philippe Ariño