La famille est de plus en plus considérée par nos contemporains comme une idée sucrée, asexuée, angéliste, illimitée, sentimentale, amicale ; et à l’extrême inverse, comme un bien de consommation qu’on peut jeter après usage ou un contrat à durée indéterminée. Ils ont oublié que la famille se fonde avant tout sur la différence des sexes (et parfois, si c’est donné, la différence des générations), sur les corps différemment sexués (les familles « homoparentales » ou amicales, ce ne sont pas des familles), sur le lien du sang. Ils ont tout bonnement oublié le corps et le sang, l’éternité. En d’autres termes, ils ont oublié que la véritable famille, c’est Christ-Eucharistie.