Aucune pitié pour les Espagnols et les Français : leur crise économique, ils l’ont cherchée avec le « mariage pour tous » ! 11% de chômage en France. 26% en Espagne (et 50% des jeunes touchés). Situation dramatique et qui ne va pas aller en s’améliorant, car les valeurs profondes de la société ont été détruites. La majeure partie des Espagnols (même les plus tradis) ne fait toujours pas le lien entre le « mariage pour tous » et la crise économique européenne que nous traversons. Ils disent que le « mariage gay » n’y est pour rien. Ils s’entêtent à dire que les « couples » homos méritaient quand même l’Union civile, mais un autre mot que le « mariage ». Ils continuent de dissocier dans le mariage AMOUR et FILIATION, alors que statutairement, symboliquement et concrètement, les deux sont liés (l’Humanité ne veut pas défendre une institution humaine qui ne serait pas tournée vers la vie). Pour eux, le « mariage pour tous » ne poserait pas problème puisqu’il ne déborderait pas sur la filiation, ce qui est totalement faux dans les faits. Ils ont finalement bien cherché leur crise. Ils laissent encore aujourd’hui faire une loi (= le « mariage pour tous ») qui s’attaque directement à leur économie (ce n’est pas un hasard que pour le philosophe réaliste Aristote, « famille » et « économie » étaient synonymes : il avait tellement raison !). Et après, comme des blasés, ils banalisent le « mariage gay » ou l’Union civile en disant qu’ils n’ont rien à voir avec la crise économique et qu’ils ne sont pas si graves : ils n’ont que « l’hétérosexualité » comme prétexte pour se consoler de leur aveuglement et de leur mauvaise foi. Non, ça ne me donne pas envie de plaindre l’Espagne. Ni même ceux qui ont voté François Hollande ou l’UMP en France, et qui continuent de défendre le PaCS ou le « mariage gay ». En Espagne, tant que le PSOE (l’équivalent espagnol du Parti Socialiste) et le PP (l’équivalent de l’UMP), et surtout l’ensemble du pays, ne reviendront pas sur le « mariage pour tous », ils ne sortiront pas de la crise. Idem pour la France. Il n’y a pas de crise économique qui n’ait pas été précédée d’une crise morale et spirituelle grave.