Ce matin, à la messe de Saint-Médard, le père Bommelaer a beaucoup insisté, pour Noël, à ne pas différer. « Il ne faut pas différer. » (Il s’est appuyé sur le « oui » de Marie, l’urgence de la naissance de Jésus, l’imminence de la Venue du Christ à la Fin des Temps). Et je me suis dit en moi-même : « À l’ère du perpétuel report, de l’idolâtrie de la Différence ou de la Deuxième Chance, du déni de notre finitude et du Jugement/actualité de Dieu, ce n’est pas banal. C’est à contre-courant. » Ne cherchons pas à différer (dans le sens d’éloignement de l’actualisation de quelque chose, et dans le sens de chercher à se différencier à tout prix).