Prier pour l’autre, ça peut être une vraie hérésie. Il existe une hérésie de la prière. Celle qui dit avec une condescendance mâtinée de sincérité piétiste : « (Vous êtes un gros con, un malade, un fou, un pauvre gueux, mais…) je prierai pour vous. ». J’en connais, des pharisiens, qui formulent des fausses prières qui sont des jugements déguisés, des jolies formules convenues (Paray-le-Monial ou FSSPX) qui habillent le mépris de charité chrétienne et de bondieuserie.