Une nouvelle chasse aux sorcières s’ouvre actuellement contre les responsables d’Église (sur les réseaux sociaux et dans les cercles catholiques, ou supposés l’être) : la traque à « l’homosexualiste ». Attention, c’est parti !
Après Di Falco, c’est au tour de Mgr Bonny d’être suspecté d’« homosexualisme », pour le simple motif qu’il a appelé l’Église à adapter son discours sur l’homosexualité aux gens de notre époque (c’est vrai : la réflexion et la nécessité du dialogue incarné, c’est scandaleux et dangereux…). Je ne sais pas quel est le tribunal qui lance ce genre d’attaques contre les évêques, en triant soigneusement les bons et les mauvais, mais d’emblée, je trouve le motif (« l’homosexualisme » : un élément supplémentaire de la novlangue des « cathos » fachos) douteux car visiblement ils n’y connaissent pas grand-chose au thème homosexuel, ils n’argumentent que très peu, et ils diabolisent des termes comme « modernité ». Et ça, ça pouïre.
Plus le temps passe, plus je me dis que, vu l’espace ridicule que Frigide Barjot et les responsables LMPT ont laissé aux évêques et à la visibilité clairement catholique, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité (et croyez-moi, en disant ça, je sais pertinemment qu’il y a quand même beaucoup d’évêques français qui ont objectivement fait preuve de lâcheté dans les débats sur l’homosexualité en 2012-2013… mais malgré tout, il faut se calmer sur leur compte !).