Archives de catégorie : Phrases du jour

Homosexualisation des prêtres = accusation nazie

Philippe-Ariño

“L’idée des prêtres gay ou du séminaire comme « repaire d’homosexuels » (voire de « pédophiles », comme je l’entends beaucoup de la bouche des pro-mariage-pour-tous actuellement sur les réseaux sociaux) était déjà un des arguments avancés par les nazis pour persécuter les personnes homosexuelles : « J’estime qu’il y a dans les couvents 90 ou 95 ou 100% d’homosexuels. […] Nous prouverons que l’Église, tant au niveau de ses dirigeants que de ses prêtres, constitue dans sa majeure partie une association érotiques d’hommes, qui terrorise l’humanité depuis mille huit cents ans. » (Heinrich Himmler, discours du 18 février 1937) Si les personnes homosexuelles et «gay friendly» d’aujourd’hui mesuraient qu’en homosexualisant le Clergé catholique (ou en le pédophilant) elles jouaient exactement le jeu du nazisme, du fascisme et de l’homophobie, peut-être qu’elles s’emballeraient moins vite à être anti-cléricales et à projeter sur les prêtres leurs propres fantasmes haineux.”

Philippe Ariño

L’hétérosexualité : le lit douillet de l’homosexualité. Combien de temps on va se laisser faire ?

Philippe-Ariño

“Si nous sommes capables intellectuellement de comprendre que le lit sur lequel se repose confortablement l’homosexualité c’est systématiquement l’hétérosexualité, peut-être qu’un jour nous allons arrêter de montrer l’hétérosexualité comme une réalité et une évidence, non ? Ce serait peut-être bien qu’on se réveille un peu, et qu’on voie l’influence néfaste de ce terme, vous croyez pas ?”

Philippe Ariño

 
Mère gay friendly DICO ON LINE

Ils veulent d’un monde sans différences

Philippe-Ariño

“Ce qui coince dans les discussions avec mes amis encore pro-mariage-pour-tous, c’est qu’ils intègrent sans réfléchir que pour aimer vraiment on peut se passer de la différence (et notamment de la différence des sexes), alors que l’amour est précisément défini par l’accueil de la différence (et surtout de la différence des sexes qui, quand elle est vraiment reçue, est la meilleure base pour s’aimer et se compléter le plus simplement possible). Eux qui prônent le respect des différences à tout va, ils sont incapables d’honorer les différences les plus fondatrices de l’Amour et de l’Humanité, ou de voir qu’ils soutiennent un modèle ou un droit social (« le mariage asexué », « l’Amour sentimental et désincarné », « l’Égalité ») qui les nient ! Ils sont prêts, dans une même phrase, à soutenir que les différences sont magnifiques et qu’elles n’existent pas ou qu’elles sont accessoires. C’est effrayant, cette contradiction, cette discrimination qui se fait au nom de la lutte contre la discrimination.”

Philippe Ariño

Une différence comme les autres ?

Vincent-Rouyer

“La société bisexuelle que cherche à promouvoir nos gouvernants voudrait faire passer la différence des sexes pour aussi banale que la différence des couleurs de cheveux ou le fait d’être gaucher ou droitier. C’est confondre une différence fondamentale avec la diversité. C’est ne pas avoir compris qu’ il y a entre l’homme et la femme une complémentarité physique affective, psychologique et spirituelle et que la nature humaine elle même est marquée par cette dualité dont chacun est issu.”

Vincent Rouyer

Un peu plus d’amour de l’Amour !

Philippe-Ariño

“On entend souvent, concernant l’Amour en général, et les amours minoritaires en particulier (= les couples homosexuels), nos contemporains concevoir l’Amour comme un droit (législatif) à réclamer et une réalité à taire, à moraliser en termes de permis ou de défendu (« Ils ont le DROIT de s’aimer ! »). Or, avant d’avoir le droit d’aimer, j’ai le DEVOIR d’aimer. L’Amour est un don reçu et un service rendu, l’exercice d’une volonté ; non un dû, un simple ressenti, un contrat, un objet de consommation et une création individuelle. Un peu plus d’humilité et de respect de l’Amour, zut !”

Philippe Ariño

Osons dire quand nous souffrons et nous faisons souffrir !

Philippe-Ariño

“ Au fond, les ruptures relationnelles – au sein d’une même famille, d’un groupe d’amis, au travail, entre deux nations – s’originent toutes sur le sentiment de ne pas être aimé, sur l’impression (justifiée ou non) d’être méprisé. Et tant qu’on ne crache pas la douleur de ce ressenti d’abandon, que notre orgueil ne lui met pas de mots, elles ne se règlent pas et au contraire l’abcès grossit. Alors osons dire que nous souffrons quand c’est le cas. Osons dire quand nous sentons que nous avons fait mal ou qu’on nous a fait souffrir. Car c’est de la super colle pour réunir les morceaux !”

Philippe Ariño

Sans guerre ouverte contre l’hétérosexualité, nous ne nous en sortirons jamais

Philippe-Ariño

“Nous devons carrément partir en guerre contre l’hétérosexualité, demander son abolition. C’est notre seul moyen de lutter contre l’homophobie et de faire barrage à toutes les lois pro-homos – et plus largement toutes les lois inhumaines, sentimentalistes et désincarnées (Gender, PMA, GPA, euthanasie, statut de l’embryon, etc.) – qui passent en ce moment au nom de l’égalité « hétéros-homos » ou au nom de « l’Amour ». L’hétérosexualité est le centre névralgique de toutes les violences sociales, là d’où s’origine le cancer : c’est bien parce que les hommes et les femmes ne s’aiment plus que l’être humain s’auto-détruit. Il nous faut donc – et c’est un travail de longue haleine, j’en conviens – s’attaquer à la racine du problème, l’hétérosexualité, et non à ses ramifications. Par exemple, à propos de la loi du « mariage pour tous », nous n’avons pas encore pris le taureau par les cornes car nous refusons toujours de déclarer ouvertement notre opposition à l’hétérosexualité. Les anti-mariage-gay préfèrent s’installer dans une étiquette qu’on leur a distribuée dernièrement – « les hétéros » -, par confort, paresse, ignorance et lâcheté, plutôt que de se rebeller. Pire encore : ils se mettent même à demander la constitutionnalisation du mariage femme-homme ou du CUC (Contrat d’Union Civile) « pour les homos » (comme Frigide Barjot). Leurs propositions ne sont que des coups d’épée dans l’eau et ne constituent pas de vraies solutions à long terme. Ce sont même des mesures qui nous enfoncent encore plus dans le mensonge et l’homophobie. Certains trouvent notre bataille – à nous, CUCH – contre l’hétérosexualité, risible, trop longue, trop fastidieuse, trop incompréhensible intellectuellement pour notre époque maintenant qu’à l’échelle mondiale, dans la tête de nos contemporains, le mot « hétéro » signifie/signifierait tous les couples femme-homme de la Terre. Mais ce n’est pas notre faute si, depuis un siècle et demi, la réflexion sur la sexualité a somnolé, voire stagné. Et il nous faudra un jour assumer une bonne fois pour toute notre retard ! : d’ailleurs, si nous nous sommes levés contre la loi Taubira, ce n’est certainement pas qu’à cause de l’homosexualité, mais bien contre tout le cortège de lois hétérosexuelles – facilitant l’avortement, les divorces, les infidélités, les manipulations sur embryon, les méthodes contraceptives, contractualisant le mariage, transformant l’être humain en objet de consommation – qui l’a précédée ! Il nous faut également cesser de prendre les gens pour des cons, cesser de croire qu’ils ne vont jamais comprendre ce que nous leur disons (si nous ne les informons pas, c’est sûr qu’ils ne risquent pas de sortir de l’ignorance !) et essayer de leur faire un peu confiance : ce n’est quand même pas la mer à boire de remplacer le terme « hétérosexualité » par « couple femme-homme aimant » ! Même si on ne comprend pas tout de suite la profondeur, la justesse et la cohérence de la démarche.”

Philippe Ariño

CUC ou CUCH ?

Vincent-Rouyer

“Je le dis sincèrement et avec respect mais ceux et celles qui pensent nous préserver d’un changement de civilisation en demandant à la fois la constitutionnalisation du mariage homme-femme et l’union civile pour les couples de même sexe n’ont pas encore compris que notre civilisation se fonde sur la différence homme-femme et pas sur la différence des orientations sexuelles. Ils pensent la sauver. En réalité ils ne feront que prolonger son agonie.”

Vincent Rouyer