Archives de catégorie : Loi Taubira

Beaufland catho : « Je n’ai pas manifesté contre la Loi Taubira parce que je suis une catho tolérante, qui ne juge pas et qui aime les homos. J’ai eu honte de la Manif Pour Tous ! J’ai changé de paroisse ! »

Critique suite à cet article de France Nympho… pardon… de France Info.
 

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Si si. Ça existe. Ça sort du bois après l’orage et après avoir courageusement boudé et médit en off pendant des mois : les débilos prétendument « cathos » s’expriment sur le « mariage pour tous » et jouent les pleureuses qui ont honte de leurs frères catholiques. Après Frigide Barjot, René Poujol, les « cathos du gouvernement » (Erwann Binet, Cécile Duflot), voici Vanessa Chapuis, cette paroissienne de l’ombre… dans le rôle de la femme meurtrie.

 

Ce que ces « cathos ouverts » n’ont toujours pas compris (donc on va le re-expliquer pour la énième fois), c’est que :

 

1) la tolérance n’était pas une valeur positive à promouvoir (elle devient même très mauvaise quand elle se fige en poncif positif obligatoire). Il faut bien comprendre que la tolérance, en soi, c’est neutre. Ce qui compte, c’est ce qui la charge, autrement dit c’est ce qu’on tolère. Et si on tolère le mal, les injustices, les fascismes, les intégrismes religieux, notre tolérance méritera de s’appeler laisser-faire, collaboration, complicité, crime, péché par omission, lâcheté, etc. Toutes les dictatures s’appuient d’ailleurs sur la tolérance des peuples pour les soumettre à leur relativisme destructeur, au silence et à leur « jugement-phobie » (car « juger », ce n’est pas que synonyme de « condamner » ; ça signifie beaucoup plus positivement « penser par soi-même » ; et nous sommes tous appelés par Jésus à ne pas juger des personnes mais à juger des actes).

2) la Charité (ce qu’ils appellent rapidement « amour ») ne se vit pas sans la Vérité, ne pourra jamais faire l’économie de la reconnaissance des personnes et des faits. La Charité sans la Vérité, c’est de l’indifférence, de l’amour puant, du respect désincarné, de la sensiblerie et du jugement injuste. On le voit bien dans le cas de cette femme « catholique » sur France Info (Vanessa) : elle juge la soi-disant « fermeture des opposants au mariage gay » sur un ressenti infondé et mensonger (« J’ai vécu ça comme un rejet de l’autre. ») car elle ne dénonce pas concrètement la fermeture à la différence des sexes que constitue toute union homosexuelle et toute loi nationale qui la justifie (et ça, c’est une réelle discrimination violente !), elle ne voit pas que le rejet réel vient d’elle (qui se fout éperdument de la réalité des personnes homosexuelles et de leurs souffrances) et de cette loi du « mariage pour tous » qui de facto raye de la carte un des deux parents biologiques de beaucoup d’enfants concernés par les situations « homoparentales », ou tout du moins qui supprime la condition d’amour entre les deux parents biologiques dont tout être humain a besoin (suppression qui est intimement et socialement gravissime).

 

Alors quand ces cathos beaufland jouent les victimes indignées, les « exceptions tolérantes de l’Église », font la leçon à tout le monde, se montrent gay friendly, alors que ce sont eux les persécuteurs, les condamnants, les jugeants, les homophobes, t’as juste envie de leur dire : au lieu de traiter tous vos frères cathos de « réacs » et d’ « homophobes », allez d’abord vous acheter un cerveau et un cœur ! Et plutôt que de changer de paroisse, vous feriez mieux d’essayer de changer un peu votre manière étriquée et idéologique de considérer l’Église et l’homosexualité ! Et après on en reparle. Ces moutons n’écoutent pas les enseignements ecclésiaux sur le sens de la sexualité. Ils ne connaissent rien à l’homosexualité et à ses conséquences dramatiques. Ils dénaturent le message d’amour et d’exigence de l’Église, en parodiant l’amour en bons sentiments vidés d’actes et de Réel. Honte à ces pharisiens gauchistes et passifs !

 

 

MARIAGE POUR TOUS : INTERDIT OU SIMPLE IMPOSSIBILITÉ ? DROIT OU IRRÉEL ?

La Nature n’interdit rien. Il n’y a que l’Homme qui interdit. La Nature, elle, rappelle sans cesse qui elle est et quelles sont ses limites : celles que l’Homme peut dépasser et dompter, celles que l’Homme ne peut pas dépasser au risque de se détruire lui-même. Et concernant les secondes limites, l’Homme moderne a de plus en plus tendance à les nier, à dire que deux hommes peuvent faire un enfant tout seuls et fonder une famille, à prétendre qu’un éducateur est un père, à croire que la filiation n’est pas une question de sang mais d’« amour » et d’« éducation », à imposer que le sexe anatomique n’existe pas et n’est que la projection sensitive de la personne qui le porte, ou qu’un conditionnement culturel arbitraire et opprimant.

Tout récemment, un journaliste (hyper bobo et se présentant comme un « hétéro » gay friendly) m’interviewait en me demandant : « Pourquoi on interdirait aux homos d’adopter, de se marier, d’avoir des enfants comme tout le monde ? ». Je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui dire que la question de l’interdit ne concernait pas la Nature, que le droit n’avait pas le pouvoir de transformer tous les réels ni de modifier totalement la Nature. Interdit-on par exemple aux hommes de donner le sein ? Non. La question du Réel n’est pas uniquement celle de la volonté ou du sentiment mais bien celle d’un possible limité qui nous dépasse. Faudrait-il une loi pour attribuer aux hommes le droit de donner le sein à un bébé pour qu’enfin on puisse voir qu’eux aussi, ils peuvent le faire et être à l’égal des femmes ? Non. Une loi ici ne changera rien aux limites imposées par la différence des sexes.

C’est exactement pareil pour le « mariage pour tous ». Celui-ci est actuellement proposé aux « couples » homos (qui veulent jouer au papa et à la maman – tout en gommant le papa et la maman biologiques) mais ça ne fera pas d’eux des unions procréatives. Il ne s’agit pas d’un interdit, mais d’une limite objective, d’un impossible. La Nature n’est pas qu’humaine. N’exerçant pas de volonté, elle n’interdit rien. Elle suit un cours qui impose des réalités à l’Homme, mais sans volonté de « punir », de « discriminer », d’« interdire », de « faire le mal ». Elle ne fait que marquer des impossibilités, et non des interdits.

À ce journaliste, je n’ai pas eu non plus le réflexe de rétorquer que, concernant la Nature (et le mariage est naturel puisqu’il EST la différence des sexes ; l’engendrement EST naturel puisqu’il est corporel ; et l’adoption n’est pas naturelle mais l’adoption d’un enfant la moins catastrophique est celle qui contient quand même le rappel d’origine naturelle puissant qu’est la différence des sexes), tout ne tourne pas autour du permis et du défendu, autrement dit autour de la petite volonté égocentrée de l’Homme, du petit ressenti nombriliste des humains. La relecture anthropocentrée du droit, du Réel, de la Nature, de l’Amour, par nos contemporains progressistes pro-mariage-gay fait peur. Où se trouvent leur humilité, leur respect de la Nature, leur réalisme ? Quand arrêteront-ils de se faire passer pour des victimes tout en continuant d’agresser ce qui EST et tout en se fuyant eux-mêmes ?

Largués par rapport aux Veilleurs?

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Pour ceux parmi vous qui débarquez complètement et entendez parler de ce mouvement naissant des VEILLEURS et des SENTINELLES contre la Loi Taubira, voici 6 petits liens pour vous y repérer et pour vous aider à percevoir son importance :

1 – Le témoignage d’Axel, un des fondateurs

2 – La publication aujourd’hui du livre-témoignage sur les Veilleurs (avec plein de magnifiques photos et textes : je l’ai feuilleté, et c’est un beau cadeau à offrir. On y retrouve entre autres les visages bien connus d’Alix, Madeleine, Gauthier, Axel, etc.)

3 – Le Lien Youtube de l’arrestation d’Alix, la courageuse veilleuse (à qui les Forces de l’« Ordre » ont demandé il y a une semaine de « se disperser »… alors qu’elle était toute seule !). Cette vidéo incroyable commence à buzzer sur Youtube, et ça vaut le coup d’œil ou le partage sur les réseaux sociaux

4 – Le site « Pourquoi je veille » (complémentaire de l’officiel Journal des Veilleurs) qui regroupe des témoignages de Veilleurs ou de Sentinelles debout, qui veillent sur les droits humains fondamentaux en France depuis un an. Merci de lui faire bon accueil.

5 – Si vous ne connaissez pas encore, j’ai appris dernièrement l’existence d’un nouveau groupe de résistance (aux côtés des Veilleurs, du Printemps français, des Antigones, de Camping pour Tous, des Prisonniers politiques, de LMPT, de Jour de Colère, des Mères Veilleuses, des Sentinelles, etc.) : les Gavroches. Bien sympathiques car ils proposent de sensibiliser sur notre cause par la musique de rue. N’hésitez pas à aller voir leur page et à « liker ».

6 – Enfin, le lien sur la soirée d’hier à Vendôme : « Parqués comme des bêtes à Vendôme »

L’adoption : le JOKER facile du « mariage gay »

Graffiti de Krema Mesh Nacle (Besançon)

Graffiti de Krema Mesh Nacle (Besançon)


 

Grande découverte pour moi hier soir (8 avril 2014) aux Veilleurs de Paris, en faisant partie des équipes mobiles qui tournaient autour du groupe assis pour informer et écouter les badauds extérieurs à l’événement (parfois Grand Moment de Solitude aussi… tant l’aveuglement sur la loi Taubira et tant l’indifférence sociale par rapport à la famille semblent s’être généralisés : c’est souvent décourageant de voir la montagne de situations hétérosexuelles catastrophiques que cache le « mariage pour tous »…). Cette découverte incroyable, c’est que j’ai réalisé, au contact de nombreuses personnes qui ne comprennent toujours pas pourquoi nous continuons à manifester contre une loi qui est maintenant votée, l’importance centrale qu’occupait dans leur argumentaire – très pauvre et limité – l’ADOPTION. Plus que le mariage (elles n’en sont pas fans car il ne représente pour elles qu’un jour dans une vie), plus que l’enfant (elles sont d’ailleurs assez gênées d’avoir à justifier – et on comprend pourquoi – les pratiques odieuses de la GPA ou de la PMA, avec les cas peu glorieux des enfants nés sous X), leur soutien au « mariage gay » repose sur l’idéalisation du « droit d’adopter » et sur la diabolisation de l’interdiction du droit d’adopter aux « couples homosexuels ».

 
 

L’adoption : l’argument n°1 des pro-mariage-pour-tous qui n’ont plus d’arguments !

 

Le droit d’adoption, c’est le meilleur recoin que nos contemporains ont trouvé pour justifier leur manque de foi en l’Amour, au corps, au sang, à la famille, à l’enfant. Il ne leur vient même pas à l’idée que l’adoption est une réalité difficile, « casse-gueule », souvent ratée et violente. Ça ne les choque pas de rajouter sur la blessure de l’arrachement d’un enfant à ses origines biologiques et géographiques la blessure (organisée législativement) de l’arrachement à la différence des sexes (à travers le don d’un enfant adopté à un « couple » homo). Pour eux, l’important, c’est que l’enfant « reçoive de l’amour » ; et ce qui fait un « parent », ce n’est pas le sang ni la différence des sexes, mais uniquement ses qualités d’« éducateur aimant ».

 

À bien y réfléchir, ce n’est pas étonnant que le lien d’adoption soit devenu le seul rempart idéologique de ceux qui ont quitté le Réel, et notamment des pro-mariage-gay. Car quoi de plus fantasmé, de plus immatériel, de plus volontariste, et parfois de plus égoïste, que la paternité adoptive ? En effet, celle-ci repose majoritairement sur la bonne intention ( = « bien élever quelqu’un », « donner de l’amour », « vouloir être père et transmettre la vie », « sauver un enfant d’un désastre », « ‘apprivoiser’ comme le renard du Petit Prince », etc.). Et la seule chose qui peut aider cette paternité fantasmée à s’incarner de manière relativement réussie (je dis « relativement », car même les couples femme-homme adoptants avouent leurs difficultés, leurs limites et leur impuissance à la concrétiser avec succès), c’est le fait de la souhaiter et de la proposer à tous sous la forme « concrète » d’une loi.

 

Avec cette nouvelle lubie mondiale de l’adoption, c’est comme si on assistait à un sketch sincère généralisé : Tout le monde veut jouer au papa et à la manan ! Distribution de chèques en blanc à tous et par tous !… avec de l’argent qu’on n’a pas (car concrètement, nous ne sommes pas tous géniteurs et nous ne le deviendrons pas par le seul exercice de notre volonté, de notre sincérité ou d’une loi) ! Ceux qui se sont vus décerner par le gouvernement leur chéquier de Monopoly Family ont l’impression d’être super riches et super généreux. Youpi, c’est la fête ! Moi aussi, je peux être un père comme tout le monde ! Ceux – parmi les anti-mariage-pour-tous – qui les voient faire, mais qui croient naïvement que c’est du vrai argent qui leur a été donné (ils n’ont pas compris que la différence des sexes ou la paternité ne se transmettait que par voie sanguino-divine : pas par papier ni par autorisation gouvernementale écrite), sont paniqués et hurlent au gaspillage. Et nous, au milieu de tout ça, on voit qu’il s’agit bien d’un sketch, ni à prendre trop au sérieux (le droit à adopter ne créera jamais, dans le réel, de la vraie paternité de sang ; de plus, si nous nous appuyons sur les faits, nous voyons qu’argumentativement nous sommes beaucoup plus forts que ceux qui défendent ce droit et qui n’y connaissent rien aux réalités de l’adoption : addiction aux drogues, échec scolaire, fugue, schizophrénie, dépression, adolescence explosive, suicide, etc.), ni à prendre à la légère (n’oublions pas que la loi Taubira, qui a des conséquences concrètes dramatiques sur le mariage et la filiation, a démarré historiquement, comme par hasard, par la défense de l’adoption : je me souviens encore de l’article de Madame Taubira dans le journal La Croix en septembre 2012, dans lequel cette menteuse professionnelle arrivait toute guillerette à faire passer pour nécessaire le « mariage gay » en présentant son Joker de l’ADOPTION : « Je ne vois pas pourquoi on fermerait l’adoption aux couples homosexuels puisqu’elle est donnée aux couples hétéros. »).

 

Je contemple les dents jaunes du JOKER de l’adoption, en étant tenté de me laisser aller à l’énervement ou à l’abattement. Mais une seule chose m’aide à me relever et à comprendre que nous avons déjà gagné contre lui. C’est l’identification de la mère de ce clown rieur qui se fout bien de notre gueule de veilleurs et de nos veillées : l’hétérosexualité. Car qui défend hargneusement « l’adoption pour tous » si ce n’est les couples hétéros qui ne s’aiment pas, les célibataires égoïstes, les divorcés ou les séparés ?

La différence des sexes aimante, ce n’est ni un couple, ni un mariage, ni une famille, ni un enfant.

Philippe-Ariño

“Ce que n’ont toujours pas capté les responsables de LMPT – pourtant, ce n’est pas faute de leur avoir dit dès le départ ! -, c’est que le fait de défendre la différence des sexes aimante n’implique absolument pas de défendre la famille et les enfants. Ça implique de défendre déjà et dans un premier temps la PERSONNE, le célibataire et même la famille à son stade embryonnaire désirant (= le couple). En ne parlant que de la famille et de la filiation (ou pire, en faisant de la différence des sexes un bien en soi), ils n’envisagent la Loi Taubira que sous son dernier aspect, celui qui intéresse le moins la population française qui, quant à elle, s’identifie bien davantage à des célibataires, à des personnes autonomes, à des couples sans enfants ou à des couples stériles, qu’à des couples mariés avec enfants, qu’à des familles traditionnelles. La différence des sexes aimante, ce n’est ni un couple, ni un mariage, ni une famille, ni un enfant. Repeat after me. C’est d’abord une personne humaine. La seule réalité qui nous intéresse.”

Philippe Ariño

La connerie des gens qui se croient « hétéros » et qui en sont encore à défendre l’existence de la différence des sexes ou la nécessité de la présence d’un père et d’une mère pour la conception et l’éducation d’un enfant

Les gens qui se croient hétéros sont assez cons pour vouloir que la famille naturelle soit reconnue et défendue (comme si toutes les familles naturelles étaient des réussites !). Ils sont assez cons pour défendre le mariage, la famille et la filiation en soi (c’est exactement ce que font les promoteurs de la loi Taubira en face !). Ils sont assez cons pour se battre pour qu’un enfant ait droit à un papa et à une maman (comme si les pro-PMA, les pro-GPA et les pro-mariage-pour-tous ignoraient d’où tout être humain vient, comment il est nécessairement conçu ; comme si les unions homosexuelles accueillant un enfant le privaient systématiquement de la présence de ses parents biologiques ou lui cachaient l’existence de la différence des sexes ! Quelles naïveté et bêtise des hétéros !). Ils sont assez cons pour chercher à ce que la différence des sexes soit reconnue comme existante (alors qu’elle est déjà reconnue comme existante par ceux-là mêmes qui ne font que lui retirer l’amour).

Oui, vraiment, les gens qui se croient hétéros sont aussi cons que les gens pratiquant leur homosexualité.

Il n’y a pas lieu de défendre qu’un enfant « soit né d’un père et d’une mère » : il l’est DE FAIT ! Et les pro-mariage-pour-tous le reconnaissent pour la plupart très bien ! Il ne faut pas les prendre pour des débiles ! Ce n’est pas l’existence de la différence des sexes qui est remise en cause par notre société et par les défenseurs du mariage gay. C’est uniquement le fait que cette différence des sexes soit aimante et qu’elle soit la meilleure condition pour vivre l’amour (à deux ou tout seul) et pour élever un enfant au mieux. Ça, les personnes se présentant comme « hétéros » ne l’ont toujours pas capté. Il n’y a pas lieu de défendre qu’un enfant soit élevé par un père et une mère, et grandisse dans une famille où ses deux géniteurs femme-homme soient présents ou identifiés. Ça, c’est une revendication hétérosexuelle de la pire espèce, qui rejoint exactement le raisonnement abject des LGBT d’ailleurs. Nous ne devons que défendre la différence des sexes couronnée par l’amour (que celle-ci soit ensuite honorée par un mariage et la composition d’une famille, ou bien concrétisée par un célibat consacré heureux). Nous ne devons que défendre la beauté de l’amour entre certains hommes et certaines femmes. Nous ne devons que défendre qu’un enfant soit conçu et élevé par un père et une mère biologiques QUI S’AIMENT. C’est quand même pas compliqué de rajouter l’amour à la différence des sexes, non !?! Enfin, nous devrions être capables de considérer que le respect et la grandeur de la différence des sexes soient expérimentés ailleurs que dans le couple (marié) ou le couple géniteur, mais déjà dans un certain célibat.

 

« Un papa, une maman, y’a pas mieux pour un enfant ! » = slogan hétérosexuel odieux

« Un père, une mère, c’est complémentaire et naturel ! » = mensonge hétérosexuel dix-neuvièmiste mondialisé

« Un papa et une maman qui s’aiment, y’a pas mieux pour un enfant » = slogan génial et vrai

 

Non, nous ne sommes pas tous parents !

Vincent-Rouyer

“Le débat homo/hétéro est un débat stérile. La question du mariage et de la parentalité n’est pas déterminée par une question d’orientation mais par la différence homme/femme. C’est cette différence première qui nous définit en tant qu’individus et c’est d’elle dont nous sommes issus. Il n’y a pas plus de droit des homos qu’il n’y a un droit des hétéros. Il y a un droit pour tous fondé sur la réalité de la répartition de l’humanité en deux sexes. L’erreur fondamentale de ce gouvernement (et c’est un état d’esprit que l’on retrouve à travers tous les projets de loi sociétaux touchant à la famille qu’il s’apprête à mettre en place) repose sur la confusion entre le rôle de parents et le rôle d’éducateurs. Il n’y a besoin pour être éducateur ni d’être en couple, ni d’être de sexe différent. En revanche, le rôle de parents inscrit l’enfant dans une histoire et dans une filiation et suppose l’union (de préférence soutenue par l’amour) d’un homme et d’une femme. Il est assez significatif que des gens qui refusent et renient leurs racines tout en niant le sens de l’histoire (ils renoncent d’ailleurs ainsi à la notion de progrès sur laquelle ils prétendent s’appuyer) ne sachent plus ce que c’est que d’être parents. ”

Vincent Rouyer

Ce que nous, LMPT, n’avons pas encore compris

Philippe-Ariño

“Quand je défends la différence des sexes aimante, je ne défends absolument pas en priorité la famille, l’enfant, la différence des sexes en soi, l’identité masculine et l’identité féminine, ni même la complémentarité des sexes. C’est d’abord et avant tout l’existence et la dignité de l’individu et du couple d’amour (bases de la famille).

La différence des sexes n’est pas une garantie de complémentarité dans tous les couples ;  tous les mariages d’amour femme-homme ne sont pas couronnés par l’arrivée d’un enfant (dans le cas des couples stériles) ; pourtant, ils peuvent être aimants quand même. Et se reconnaître en tant que garçon quand on est né garçon, ou en tant que fille quand on est né fille, n’est pas une garantie d’être un homme bien ou une femme bien.

En insistant sur la différence des sexes aimante, je défends avant tout chaque personne et sa capacité à aimer en dehors du sacrosaint « Couple », chaque célibataire, l’amour incarné et sexué déjà dans le mariage ; j’inclus dans la belle communauté des couples aimants tous les couples femme-homme qui, pour des raisons diverses, ne pourront pas accueillir biologiquement un enfant.

Donc en ne parlant, dans le cadre de la Loi Taubira, que de la filiation ou de la famille ou de la différence des sexes toute seule (à propos du Gender), nous, LMPT, ne rejoignons que nous-mêmes… et encore, pas sûr… Car il y a parmi nous beaucoup de célibataires, d’adolescents, de couples stériles ou dans des situations familiales pas claires où la différence des sexes est là mais pas honorée, d’hommes et de femmes qui se reconnaissent dans leur sexuation mais qui pourtant donnent une piètre image de l’être homme et de l’être femme.”

Philippe Ariño

L’erreur de remplacer la réalité souffrante par le droit censé la combattre

Vincent-Rouyer

“Benoit Pellistrandi ce matin sur Radio Notre-Dame à propos du projet de loi espagnol sur l’avortement : « La question n’est pas de savoir si l’avortement est un droit ou non, la question est de savoir comment accompagner les situations de détresse« . J’y vois un parallèle frappant avec la question du mariage pour tous et de l’homosexualité. La question n’est pas de savoir s’il doit exister des droits des homosexuels ou non, mais comment accompagner sans les nier les situations de souffrance des personnes homosexuelles.”

Vincent Rouyer

Deux France : une altruiste, une égoïste

Philippe-Ariño

“La loi Taubira est véritablement un tamis. Elle nous a permis – et nous ne pouvons que nous en réjouir – de vraiment identifier deux France : une France altruiste, qui aime la différence des sexes aimante, qui vit le mariage d’amour durable, et qui défend les plus faibles et leur droit à être élevés dans l’amour de leurs deux parents biologiques ; et une France indifférente, égoïste, individualiste, qui ne voit la différence des sexes que comme un conditionnement culturel asservissant la femme, qui ne vit que pour son bien-être matériel, qui considère les enfants en tant que droits et objets, qui défend des slogans irréalistes, qui soi-disant défend les personnes homosexuelles sans rien changer à leur situation et sans dénoncer les réelles souffrances concomitantes à la pratique homosexuelle, qui demande le mariage pour le mépriser et le transformer en PaCS. Et le pire, c’est que ce sont les idéologues socialistes de cette France de l’indifférence égalitaire qui osent traiter la première France d’« homophobe », d’« égoïste » et de « fasciste » ?? C’est l’hôpital qui se moque de la charité.”

Philippe Ariño