Archives de catégorie : lgbt

Le lobby LGBT ne serait à personne… pas même à lui-même !

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Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les membres du lobby LGBT ne s’identifient absolument pas (et inconsciemment à raison) à celui-ci (pas plus qu’au « lobby gay » ou à la « communauté homosexuelle » ni au « milieu »). Je dis « inconsciemment à raison » car le lobby LGBT n’est autre que le lobby hétérosexuel, ou bien l’hétérosexualité. Le lobby LGBT est ce nuage suspendu (ce « cloud ») agissant, ce pis-aller puissant, ce dieu invisible inscrit aux abonnés absents, l’excuse très peu invoquée officiellement mais qui fait efficacement diversion et fait tomber ses averses concrètement et abondamment sur ceux qui s’annoncent (de manière très bobo : le boboïsme voue un culte à l’autonomie) « hétéros » ou « homos » et sur ceux qui n’osent pas dénoncer ces fausses identités violant Humanité consacrée.
 

Menace/souhait de mort à mon encontre hier sur Twitter par un être-cloud

Menace/souhait de mort à mon encontre hier sur Twitter par un être-cloud

Homosexualité, l’alibi principal de la prochaine Guerre mondiale, le critère de dessin des futurs blocs ennemis

Cartographie manichéenne de la tolérance

Cartographie manichéenne de la tolérance


 

Aussi incroyable et excessif que cela puisse paraître, il semble que, sous l’influence des mass médias et de la globalisation des législations politiques internationales, la cartographie géopolitique mondiale obéisse et s’organise principalement sur l’homosexualité pour la formation, le positionnement, la consolidation, le durcissement et le classement des blocs qui risquent de s’affronter lors d’un conflit mondial. Tout ce qui n’est pas mariage gay = antidémocratique. Cela me frappe concernant par exemple l’inimitié massive des pays occidentaux contre Poutine. Croyez-vous que celle-ci se base sur la Crimée, l’Ukraine, la peur de l’Empire soviétique, des restes de Guerre Froide ? Non. C’est principalement sur la défaveur connue de la Russie aux droits LGBT et à Conchita Wurst. Ça ne va pas chercher plus loin. Idem, quand je vois l’artificielle mais pourtant concrète « unité » qu’ont vécue cette semaine les 50 États des États-Unis autour de la légalisation du « mariage gay », et la folle pression qui est faite à tous les pays européens pour se mettre au diapason arc-en-ciel. Enfin, c’est en constatant le poids social considérable que prend le positionnement contre le « mariage homosexuel » dans la vie d’une personne qui ose dire « non » à ce dernier, ainsi que les retombées radicales qui pèsent pénalement sur la carrière d’un homme politique qui ne se plie pas aux diktats de la pensée unique gay friendly, que je mesure combien l’homosexualité, qui à la base n’est qu’un particularisme désirant minoritaire apparemment secondaire, joue le rôle d’arbitre du monde, de ruban rose qui sépare les peuples. Elle découpe à elle seule dans l’esprit des habitants de la Terre les soi-disant « camp du bien » et « camp du mal ». L’homosexualité est devenue l’Axe moral et belligérant mondial. Il nous faut le reconnaître, l’accepter et agir en conséquence. Nous avons le devoir d’en parler, et d’en parler bien. Pour le Salut du monde.

Est-ce si difficile à comprendre?

Philippe-Ariño

“Pourquoi ce serait si dur de comprendre que l’hétérosexualité ce n’est pas la différence des sexes? que le lobby LGBT n’est pas le lobby homo mais bien le lobby hétéro (gay friendly)? que le mariage pour tous n’est pas autre chose que l’Union civile? que la croyance en l’ « amour homosexuel » est le fondement et la réalité intentionnelle-symbolique de l’Union civile ainsi que du mariage pour tous? Pourtant, je ne parle pas chinois et je n’emploie même pas des mots compliqués…”

Philippe Ariño

Il faut arrêter de prendre les pro-mariage gay pour des cons

 

Je comprends que certains ne soient pas contents de ce que je dis sur LMPT, mais je réitère mes propos si ça ne passe toujours pas. Les slogans « C’est pour la famille qu’on manifeste » (sous-entendu : « donc c’est forcément bien ») et « Tous nés d’un père et d’une mère » sont juste absurdes : les pro-Loi Taubira sont aussi « pro-familleS » ; et tous les pro-Loi Taubira savent (au moins intellectuellement, au moins techniquement, au moins biologiquement) que tout être humain est né d’un homme et d’une femme, d’un père et d’une mère. Ce que les pro-Loi Taubira (et finalement les chefs de LMPT) zappent, c’est le lien d’amour entre l’homme et la femme, et la nécessité par la loi de défendre la condition d’amour entre les deux parents biologiques d’un enfant (l’existence de ces deux parents n’est absolument pas, rationnellement, remise en cause). Ce sont un certain nombre de manifestants qui se plantent de chemin en pensant que c’est l’existence de la différence des sexes dans le processus de procréation qui est remise en cause par les LGBT. Il ne faut pas prendre les pro-Loi Taubira pour des imbéciles (ils savent encore comment un enfant vient au monde, et qu’il vient d’un père et d’une mère) ni pour des méchants (ils sont plein de bonnes intentions et défendent tout comme nous l’enfant, la filiation, la famille : ils ne croient juste plus du tout en l’amour entre l’homme et la femme, entre le père biologique et la mère biologique d’un enfant). Par conséquent, je ne retire pas un mot de ce que j’ai dit sur la bêtise des slogans et de la démarche de LMPT, bêtise que je n’attribue pas à l’ensemble des manifestants LMPT (je le précise, même si certains verront dans mon article « Le Beauf LMPT » une charge généralisée : qu’ils me relisent de manière intelligente, s’ils en sont capables), mais uniquement à leurs chefs.

Les « Libérateurs » LGBTI

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(le thème du colloque de L’ILGA : « Décolonisez vos corps » … ben voui, parce que la sexuation naturelle, c’est l’Esclavage colonialiste, bien sûr…)
 

En ce moment même, l’ILGA Europe, autrement dit le lobby hétéro « gay friendly » LGBT, jette ses filets au Mexique. Personne n’en parle, de ce néo-colonialisme. Pourtant, il est réel. C’est un nouvel esclavage, venant de l’Europe et des États-Unis, et sévissant sur des peuples affaiblis économiquement mais qui veulent s’acheter une modernité à peu de frais, alors qu’ils n’avaient jamais défendu auparavant les thèses pro-gays.

 

Actuellement, le groupuscule ILGA, qui est formé de 200 militants LGBT confortablement installés depuis 20 ans au Parlement Européen de Bruxelles, s’appuie exclusivement sur la croyance en l’hétérosexualité pour imposer à l’ensemble de la Planète ses lois ou circulaires « anti-discriminations », « antifascistes », « pro-choix » et « pro-diversités » (cf. le Rapport Estrela, le Rapport Lunacek, bientôt la directive de la lutte anti-discriminations dans le monde du travail élargie au monde des biens et services, ou au monde du handicap…). Ce lobby sait très bien jouer sur l’ignorance populaire en matière d’Histoire (ignorance qui a atteint les hautes sphères du pouvoir politique), sur la culpabilité mondiale et la corde sensible de l’homophobie, du machisme ou de l’esclavagisme, pour asseoir sa bien-pensance. Tout l’art des groupes féministes, marxistes, et maintenant LGBT.
 

Les prétentions anti-esclavagistes de ces nouveaux mouvements esclavagistes prêteraient presque à sourire si ces derniers n’étaient pas aussi sérieux et intolérants aux différences fondatrices (différence des sexes + différence Créateur/créatures) et aux personnes, dans les faits… Les dents (de leurs sourires gays friendly) rayent le parquet. On espère, plus pour trop longtemps.

 
 

N.B. : Article-annexe.

Inquiétude face à l’influence grandissante des militants LGBT au Parlement Européen

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Une première dans l’histoire de la politique européenne : les militants LGBT se sont vus dérouler (comme jamais auparavant) le tapis rouge mardi dernier (28 octobre 2014) à Bruxelles (cf. la conférence… ou plutôt la kermesse… de 4 heures : cliquer ici. Voir également le hashtag #LGBTIequality sur Twitter). J’ai des amis de la FAFCE (Federation of Catholic Family Associations in Europe) qui se trouvaient dans la salle, en minorité face à ce raz-de-marée qui arrive (sur un air de piano Les Feux de l’Amour) dans tous les pays européens.
 

L’Europe, et finalement la politique tout entière, vend son âme à l’émotionnel paillette LGBT. Dans l’indifférence générale. Visiblement, l’ensemble de la salle s’est laissée charmer, lors de cette conférence, par une propagande pro-gay centrée presque exclusivement sur l’hétérosexualité. Ahurissant. Et l’Ambassadrice de cette machine de guerre idéologique n’est autre qu’une starlette de la télé-réalité, Conchita Wurst, la poupée Barbie transgenre, qui n’a que les mots « respect », « tolérance », « égalité » et « discriminations » en bouche. La politique se transforme en The Voice. Sous la houlette d’une femme apparemment inoffensive, Ulrike Lunacek (Écolo), qui n’était pas là mardi, mais qui chapote l’ensemble, et se conduit, tant sur le discours que dans les attitudes, comme une véritable despote qui fait la pluie et le beau temps au Parlement actuel. Ulrike Lunacek, si vous voulez, c’est l’Anne Hidalgo parisienne, mais à échelle européenne. La femme pleine de bonnes intentions mais tyrannique, qui ne règle absolument pas la situation des personnes homosexuelles qu’elle prétend défendre, et qui impose sa pensée unique de la « solidarité » à tout le monde. Et pour couronner le tout, cette féministe vient d’être élue vice-présidente du Parlement européen à Bruxelles. Tout va bien !

Banderoles « Gay Pride » sur la Mairie de Paris : Le Baiser de Judas

Façade de la Mairie de Paris, 1er arrondissement, dimanche 29 juin 2014

Façade de la Mairie de Paris, 1er arrondissement, dimanche 29 juin 2014


 

En passant ce matin devant la Mairie de Paris, j’ai vu deux immenses banderoles rainbow suspendues sur son fronton. Tout Paris se met aux couleurs de la Gay Pride et d’une minorité de la population. Et sans demander l’avis à personne, évidemment. C’est une initiative personnelle imposée à tout le monde.

 

Une décrédibilisation de plus de la part de nos gouvernants socialistes ? Pas vraiment. Je crois que ça va plus loin. Je me suis dit que derrière cette campagne gay friendly bien-intentionnée, il y avait certes un mélange de profonde connerie (Anne Hidalgo nous montre à nouveau son visage de Miss France sans cervelle) et de bien-pensance sincère. Mais surtout, qu’il s’agissait d’une provocation guimauve qui n’avait pas conscience de sa dangerosité vis à vis des personnes homosexuelles qu’elle instrumentalise toujours plus bruyamment pour redorer l’image de marque d’un pouvoir politique français en pleine déliquescence par un zeste de militantisme facile et franchement minable.

 

Un tel « cadeau » ne fait plaisir à personne, en fait. Il est la caution morale d’un petit cercle de prétentieux qui veulent imposer leur conception – très discutable – de « l’ouverture », de « l’amour » et de la « justice » à tout le monde. Il ne fait que gargariser des gens haineux et cupides. Rien de plus.

 

Et de mon point de vue, je trouve cette hypocrisie insupportable, car concrètement, elle ne résout absolument pas nos problèmes à nous, personnes homosexuelles. Peut-être même pire, elle nous en rajoute et attise la jalousie collective puisqu’elle donne à croire que ce seraient nous les nouveaux maîtres du monde, les dominants, ceux qui seraient partout, infiltrés jusque dans les hautes sphères du pouvoir, visibles sur des bâtiments d’État… ce qui au fond n’est pas du tout le cas. Nous n’avons soudoyé personne. Nous n’avons dragué personne. Aucun d’entre nous ne se reconnaît dans le « lobby LGBT » (pas même ceux qui en font partie). Ce sont les gauchistes qui sont venus à nous pour nous courtiser, pour faire ce genre de déclarations d’amitié ridicules au grand jour. En vrai, nous n’avons jamais demandé à ce que les gouvernants, les socialistes, et ceux qui se présentent comme « hétéros », se prennent d’une soudaine affection pour nous afin de s’assurer une carrière politique ou une bonne conscience. Jamais nous n’avons demandé à être les faire-valoir de ces couples « hétéros » si peu unis et si agressivement soucieux de nos « droits ». À part une extrême minorité arriviste d’entre nous (les Ian Brossat, Jean-Luc Romero, Didier Éribon, Caroline Fourest ou Caroline Mécary – la famille Addams au grand complet – ne portent absolument pas nos valeurs), nous n’avons jamais eu envie d’être défendus par des personnalités politiques qui ne nous connaissent ni d’Ève ni d’Adam. Nous n’avons toujours pas envie d’être soutenus par des connards (même souriants ou qui nous assurent qu’ils veulent notre bien).

 

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Ce qui m’énerve profondément, c’est que des dirigeants aussi bêtes qu’eux (il ne suffit pas de prononcer en boucle les mots « égalité », « amour » et « discrimination » pour s’offrir un cerveau et un discours consistant) se fassent en plus ouvertement du fric, du pouvoir et du sourire sur notre dos, sur notre malheur et notre mal-être, qu’ils nous applaudissent bien fort en jouant le jeu d’une illusion identitaire (peut-on réduire une personne à ses pulsions sexuelles ? non), d’une illusion amoureuse (peut-on prétendre aimer en rejetant la différence des sexes ? non), d’une illusion de convivialité (suffit-il de défiler à la Gay Pride pour être notre ami ? non), d’une souffrance et d’une violence réelles dans la pratique homosexuelle (exclure la différence des sexes de son identité et de sa vie amoureuse alors que cette différence est le socle de notre existence et le ciment de tout amour humain, ça a des conséquences), d’un militantisme sans personne derrière.

 

Il y a bien eu un soubresaut de révolte contre cette hypocrisie d’État (cf. la vidéo ci-dessous sur la contestation de la présence socialiste à la Gay Pride parisienne hier), un soubresaut que je ne justifie pas car les contestataires n’ont pas eu conscience de la vérité de leur phrase « La politique qu’ils mènent est directement contre nous ». Ils l’ont prononcée pour les mauvaises raisons, comme des enfants capricieux frustrés qui n’ont pas fait le cheminement de conscience qui les aurait amenés à la rendre juste. Cependant, elle est très signifiante quand même. Malheureusement, ce coup de gueule restera un épiphénomène qui ne sera pas analysé comme un « lapsus révélateur » par nos amis journalistes, ni par beaucoup de gens vouant une haine viscérale au « lobby LGBT ».