Archives de catégorie : hétérosexualité

Ça suffit de se planquer derrière le mythe de l’unité

 

Dans notre propre camp, c’est une illusion de croire que, parce que nous luttons contre le mariage gay, nous défendons la même chose (« l’intérêt supérieur de l’enfant » ; « le droit d’un enfant d’avoir un père et une mère » ; « le droit d’un enfant à être élevé par ses deux parents biologiques » ; etc. etc. : toutes ces conneries typiquement hétérosexuelles qui rejoignent au fond le discours des pro-mariage gay). Je l’avais déjà expliqué dans mon article « Le Beauf LMPT » qui illustrait ce mirage de « l’unité » ou de la diabolisation paranoïaque de la « division ».

 

Non. Nous n’avons pas à défendre la famille en soi. Non, nous ne défendons pas la procréation naturelle en soi, la filiation naturelle en soi. Non, nous ne défendons pas le mariage en soi. Non, nous ne défendons pas la différence des sexes en soi. Non, nous ne défendons pas l’hétérosexualité. Non, nous ne défendons pas le fait qu’un enfant ait le droit à avoir un père et une mère (il en a de fait ! Et ils peuvent être là physiquement sans que ce soit une réussite).

 

Personnellement, je ne défends que les familles aimantes, la différence des sexes couronnée par l’amour. Un enfant n’a droit qu’à un père et une mère QUI S’AIMENT.

L’hétérosexualité, c’est le diable

Attendez. Ce n’est pas fini.
 

J’ai oublié de vous dire (et c’est très sérieux) que l’hétérosexualité, je crois que c’est le diable.
 

Et tant pis si ça en fait ricaner certains. Car en effet, elle est cet autre qui veut se faire passer pour le Tout-Autre (= Dieu), pour l’exaltation libertaire et relativiste de l’Altérité absolue (cf. je vous renvoie à la partie « L’Autre » du code « Amant diabolique » dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels), pour la différence des sexes. « Je suis autrement autre », « Je suis altérité-altérité ! » clame-t-elle (« hétéro » en grec signifie « autre » ; et « sexualité », en latin, signifie « autres » également : il y a redondance, caricature, forcing), au point de ne pas se nommer elle-même mais d’attribuer son identité et son action aux « autres », précisément. Elle va jusqu’à se dire étrangère à elle (… quand exceptionnellement elle se dit) et à créer un camp « hétérosexuel » extérieur. Elle est soi-disant « tellement au-dessus et en-dessous d’elle-même », « tellement autre »…
 

L’hétérosexualité est la différence des sexes forcée/violée ou non assumée, et donc potentiellement l’acte et le désir bisexuels (c’est la raison pour laquelle elle n’est prônée et attaquée que par les personnes homosexuelles ou par ceux qui se présentent comme hétéro-bisexuels gays friendly ou pire par ceux qui se revendiquent ouvertement « homophobes »).
 

Gros plan de l'affiche du Festival Chéries-Chéris 2014

Gros plan de l’affiche du Festival Chéries-Chéris 2014


 

Elle est ce Lucifer qui s’entoure d’un quatuor de croix (lesbien, gay, bi et trans), mais qui se rend invisible, qui ne se nomme pas. Comme quatre points de suspension. Elle se masque en « nature » ou en statut social figé (« LE Mariage », « LA Famille », « L’Enfant ») dans la bouche des défenseurs natalistes et essentialistes, obsédés par la différence des sexes (sans amour) ; elle se déguise surtout derrière le mot « queer » (= étrange) les rares fois où les défenseurs pro-gays culturalistes et libertins osent lui attribuer un nom pour l’appuyer.
 

Mais assumons-le. L’hétérosexualité, au fond, c’est un autre nom du diable. Un diable anodin en apparence, mais qui casse tout.

L’homosexualité omniprésente dans le film le + hétéro qui soit : « 22 Jump Street »

Jump

 

Ne me demandez pas pourquoi. Je n’ai pas la réponse. Je le sentais, et pourtant, il n’y avait aucune garantie ni évidence pour que ce soit autant le cas. Je suis allé ce soir au cinéma Gaumont Montparnasse (avec une place offerte par des amis) le film « 22 Jump Street » de Phil Lord et Christopher Miller, une sorte de nanar pour teenagers beaufs hétéros attardés. Tout ce qu’il y a de plus hétéro : un film d’action nord-américain avec des gags et des blagues graveleuses à gogo, des histoires de sexe entre hommes et femmes, du match de football américain, des fusillades, des explosions, des jolis Ken qui font de la muscu et des jolies Barbies en maillot de bain et string en mode « clip de rap autour d’une piscine », de l’ambiance High School universitaire bien hétéro, de la bière qui coule à flot…

 

Franchement, celui qui venait pour débusquer des codes gays (genre moi) serait le premier à être traité de fou. Jamais un film pareil ne pourrait avoir le moindre espoir d’intégrer la programmation d’un festival de cinéma LGBT ou « queer ». Jamais personne ne pourrait croire que c’est un film de propagande homosexuelle. Et même moi, je n’imaginais pas tomber à ce point-là sur des allusions homosexuelles explicites toutes les 5 minutes. Et pourtant, si ! Incroyable. Il y avait des blagues sur l’homosexualité à tous les virages. L’homosexualité est diffuse partout dans notre monde et sur nos écrans, à un point que nos contemporains n’imaginent pas, et à l’endroit ( = l’hétérosexualité) où on l’imagine le moins (Peut-être que dans 100 ans, quand ce site CUCH sera pris au sérieux, il y aura des personnes qui comprendront l’avancée qu’il constitue).

 

Sans mépriser la totalité du public qui est venu regarder innocemment « 22 Jump Street », je peux vous assurer que ce film ne semble drainer que des jeunes adultes, des couples hétéros qui rient fort et bêtement, des gens peu cultivés et soucieux de se vider la tête, des bouffeurs de pop-corn (d’ailleurs, un vendeur se pressait autour de nous pour nous vendre ses cochonneries, et quand je suis arrivé, le sol collait par endroit sous mes pieds). Bref, a priori, ne se trouvaient dans la salle que des personnes qui ne sont pas du tout concernées par l’homosexualité, et qui seraient même rebutées par elle. Une population qui n’a pas non plus la capacité de réfléchir ou de comprendre qu’à travers un film super violent où la masculinité et la féminité sont forcées jusqu’à la caricature, elle est quand même draguée par l’idéologie libertine bisexuelle.

 

Je m’étais mis tout devant, pour bien voir (car j’ai la vue qui baisse), et sur la même rangée un peu plus loin, j’observais malgré moi deux potes d’à peu près 16 ans, un peu gros durs, qui semblaient médusés et un peu fragilisés tout de même par cette profusion d’allusions homosexuelles entre les deux héros soi-disant « hétéros » du film. Et intérieurement, même si le film ne me faisait pas rire, j’étais scotché par la capacité du désir homosexuel à s’engouffrer et à se faire accepter sur les terrains où personne ne le soupçonne, pour fragiliser absolument toutes les catégories de la population. L’hétérosexualité n’est vraiment qu’une bisexualité cachée, qu’une homosexualité en devenir.

 

Étonnés ?

Parmi les attaques méchamment gratuites reçues sur Twitter, il y a celle d’un compte appelé « Hétérovox » (particulièrement homosexuel, bisexuel et gay friendly). Étonnés ? Nouvelle preuve que cet adjectif d’hétéro est bisexuel et ne doit pas être utilisé pour défendre la défense des sexes et l’amour.

Tweet datant du 30 août 2014

Tweet datant du 30 août 2014

La souffrance interdite : les gays, vous êtes GAIS, un point c’est tout !

nicole
Je vous livre un analyse bien sentie écrite récemment par une de mes amies françaises, bonne connaisseuse de la culture nord-américaine, au sujet du film « Et l’homme créa la femme » de Frank Oz. Cette critique est criante de vérité à propos de la censure imposée par les gens « hétéros gays friendly » à l’encontre des personnes homosexuelles :

« Les Américains n’aiment pas les homos qui souffrent ; un homo ne peut être que « gay » ( = gai, joyeux, de bonne humeur) – c’est d’ailleurs probablement pour cette raison que le mot a été choisi pour signifier homosexuel. C’est à ce niveau que se situe un autre basculement dans une homophobie aussi insidieuse que réelle : comme il symbolise la vie sexuelle rêvée des Américains (libre, volage, préoccupé de son look, de sa forme physique et de son hygiène, amusant, frivole, riche), l’homo n’a pas droit à la souffrance. Elle lui est interdite. C’est que, si la personne homosexuelle souffre, c’est tout le modèle de pensée américain libertin-libertaire qui s’effondre. »

Artículo CUCH en español

Para entender mejor el sitio original de los CUCH (Católicos Unidos Contra la Heterosexualidad) dedicado a la heterosexualidad:

La denuncia de la heterosexualidad es algo fundamental en nuestro pensamiento. La heterosexualidad no es un sinónimo de diferencia de sexos : el unico sinónimo de la diferencia de sexos, es la palabra « sexualidad ». La palabra « heterosexualidad » es una trampa ideológica, y la madre del Gender et de la homosexualidad. Reduce y define a la Humanidad según la pulsión y no según la sexuación o la humanidad de las personas. Por eso la Iglesia católica nunca defiende la heterosexualidad, ¡ y con toda razón ! Y creamos hace un año un sitio internet que se llama CUCH – Católicos Unidos Contra la Heterosexualidad, www.cuch.fr – porque la heterosexualidad es el centro del problema, el pretexto falso de las leyes pro-LGBT.

Ils nous en veulent uniquement à cause de l’hétérosexualité

Philippe-Ariño

“Ce n’est pas compliqué. Les personnes homosexuelles (ou « gay friendly ») nous en veulent pour une chose (pas 36000 : une seule !) : L’HÉTÉROSEXUALITÉ (et le fait qu’on se laisse étiqueter « hétéros »). L’hétérosexualité, c’est leur unique prétexte fumeux pour s’énerver contre nous, la seule caricature-bouc-émissaire (caricature de la différence des sexes, bien sûr) qui donne une matérialité et une raison d’exister à leur homosexualité, à leur libertinage, à leur colère. C’est pourquoi elles l’adorent et elles la détestent. Elle les fait littéralement hurler. Alors vous voulez éteindre leur haine ? Arrêtez de croire en l’hétérosexualité ou bien d’en parler comme si elle était la différence des sexes aimante, comme si elle était une réalité.”

Philippe Ariño

Attaques homophobes hétérosexuelles « gay friendly »

Philippe-Ariño

“Méfiez-vous des bonnes intentions « gay friendly » de ces gens qui se présentent comme « hétéros » et parfois même cathos. Ils se servent de l’homosexualité et de Dieu pour justifier leurs propres viols, adultères, incestes, infanticides (avortements), fantasmes de se prendre pour Dieu, et leur déception de la différence des sexes. J’ai encore eu l’exemple ce matin. Un type de 65 ans (« catho » pratiquant, père de famille, ayant défilé lors des Manif Pour Tous : tout le package), mécontent que je lui ai formulé explicitement mon désaccord qu’il sorte avec une fille de 20 ans (même si lui a enrobé son déni de la différence des générations par la foi, en disant que cet « amour » était « chaste » et « voulu par Dieu » quand même), a soudainement souhaité ma chute par des intentions « gay friendly » pétries de prière et d’appel à « l’amour libre » : « Et puis tu n’y connais rien des homos et tu ne les connais pas. Moi à dix ans j’ai aimé un ami mais l’idée d’un tripatouillage ne m’ait même pas venu à l’esprit. Prépare-toi car, si ce n’est déjà fait, le Père Éternel va t’envoyer l’amour d’un homme……Je confirme, ça vient du Père. Et cet ami va te dire : « Arino, arrête d’être le grand intellectuel pour te justifier ». » L’enfer est pavé de bonnes intentions. J’ai beau le savoir, je le découvre sans cesse. Et surtout, la justification sociale de l’homosexualité cache plein de dérives hétérosexuelles très violentes. Méfiez-vous de ces « hétéros » qui veulent absolument notre bien, à nous personnes homosexuelles. Leur démarche n’est pas du tout gratuite, malgré les apparences. Elle est intéressée. Notre coming out, notre « couple », notre mariage, notre soi-disant « famille » (homoparentale), leur servent de paravent. Et ce sont les premiers à nous taper sur les doigts si nous n’obtempérons pas à leurs bonnes intentions et à leur concept d’ « ouverture » ou de « tolérance ». Ils désirent notre malheur pour se donner un rôle de « justiciers contre l’homophobie » dont nous pâtirions, homophobie qu’en réalité ils nous infligent en nous encourageant à la pratique homo et en niant nos problèmes. Ils nous imposent leur vision du bonheur, sans comprendre que c’est la pratique homosexuelle qui nous insatisfait et nous rend malheureux. Ils feignent de se saigner et de sacrifier leur mariage traditionnel pour projeter sur nous leur désir de paternité qu’ils ont abandonnée ou déshonorée. Quand ils me regardent avec des yeux mielleux en me demandant : « Mais tu ne voudrais pas être père? Je suis sûr que tu pourrais donner de l’amour à un enfant… » pour justifier la loi Taubira, je leur réponds : « Je ne veux pas d’enfant si je le privais de l’amour que j’aurais pour sa mère biologique. » Ils ne comprennent pas, en général, étant donné qu’ils ne croient plus en l’amour femme-homme, ni en l’importance pour un enfant de la présence de l’amour entre ses deux parents biologiques.”

Philippe Ariño