“Lors de mes conférences, c’est flagrant. Dès que quelqu’un de l’auditoire commence à s’énerver et à devenir agressif, c’est toujours parce qu’il croit et va justifier l’hétérosexualité.”
Philippe Ariño
Archives de catégorie : hétérosexualité
L’hétérosexualité… ou l’altérité absolutisée
“L’hétérosexualité, c’est l’altérité absolutisée, idolâtrée, fondamentalisée, arbitraire, vidée d’amour et de Réel… car toutes les altérités dans le domaine de la génitalité et de la sexualité ne sont pas bonnes (viol, zoophilie, adultère, masturbation, sadomasochisme, sodomie, et j’en passe…). Le problème majeur de l’hétérosexualité, c’est qu’elle chante TOUTES les différences (attention, « hétéro » signifie « altérité », et non « altérité des sexes » ; « hétérosexuel » signifie « altérités dans la sexualité », non « différence des sexes aimante »), au détriment de la priorité qui devrait être faite à la différence des sexes vécue dans l’amour. L’hétérosexualité n’honore pas la différence des sexes, contrairement à ce que s’imaginent aujourd’hui beaucoup de personnes non-attirées sexuellement par des personnes de même sexe, et qui en toute bonne foi se définissent comme « hétéros » pour se calquer/s’opposer aux personnes homos. La différence des sexes n’est pas bonne en soi – tant qu’elle n’est pas couronnée par l’amour et la fidélité ; l’altérité non plus. Il y a des altérités bonnes et fondatrices quand elles sont respectées en tant que mystère fragile d’amour (la différence des sexes, des générations, des espaces ; Dieu ; par exemple) et d’autres moins fondatrices voire violentes (les discriminations et les atteintes faites au déni des différences fondatrices). Il existe des mélanges de différences catastrophiques, tout comme il existe des mariages de différences heureux. Seule la différence des sexes et la différence entre Créateur et créatures permettent ces unions comblantes. Alors arrêtons tout de suite avec cette promotion aveugle de l’hétérosexualité ! Ne défendons que la différence des sexes aimante et le célibat consacré à Dieu.”
Philippe Ariño
La focalisation hétérosexuelle sur la « Nature »
“J’entends par « discours hétérosexuel » tous ceux qui parlent de la différence des sexes sans l’amour, autrement dit ceux qui ne sont axés QUE sur la différence des sexes, QUE sur la procréation ou bien QUE sur la Nature (pour faire contrepoids aux discours homosexuels qui ne sont centrés que sur l’ « amour ») : ex: « Un père et une mère, c’est élémentaire » ou « Un papa, une maman, y’a pas mieux pour un enfant! ».”
Philippe Ariño
Et pour Sylviane, hip hip hip ! Et pour Sylviane, hip hip hip ! Et pour Sylviane…
“On ne semble pas remarquer que la revendication du ‘mariage homosexuel’ ou de ‘l’homoparentalité’ n’a pu se formuler qu’à partir de la construction ou de la fiction de sujets de droits qui n’ont jamais existé : les ‘hétérosexuels’. C’est en posant comme une donnée réelle cette classe illusoire de sujets que la question de l’égalité des droits entre ‘homosexuels et hétérosexuels’ a pu se poser. Il s’agit cependant d’une fiction, car ce n’est pas la sexualité des individus qui a jamais fondé le mariage, ni la parenté, mais d’abord le sexe, c’est-à-dire la distinction anthropologique des hommes et des femmes.”
Philippe Ariño citant Sylviane Agacinski dans Le Monde, le 22 juin 2007
Pourquoi est-il important de ne pas employer le terme « hétérosexualité » quand on parle des couples femme-homme ?
Nous rendons-nous compte que tout ce qui est homo est systématiquement « ouvert aux hétéros » ???
“Nous rendons-nous compte que tout ce qui est homo est systématiquement « ouvert aux hétéros » ??? (Exemple parlant : L’annonce du « Salon GayLife » qui a lieu en ce moment même, du 4 au 6 octobre 2013, au Parc Expo Porte de Versailles, à Paris, dit ceci : « Salons GayLife est la première grande manifestation culturelle ouverte aux hétéros et aux gays dans un esprit de rassemblement et de respect des différences. ») Homos et hétéros s’entendent comme deux larrons en foire, parce qu’ils sont quasi synonymes, sémantiquement, fantasmatiquement et en pratique. Bizarrement, les couples femme-homme aimants et les familles où il y a de l’amour dans la différence des sexes, ne sont pas invitées à ce genre d’événements… Il n’y a que les personnes en phase d’homosexualisation avancée – donc les personnes hétéros – qui intéressent les personnes homos.”
Philippe Ariño
Les hétéros n’aiment pas la différence des sexes
“Ce n’est pas parce que la brochette d’idéologues hétéros n’est pas dégoûtée par la différence des sexes qu’elle l’aime véritablement. Elle préfère à peine l’hétérosexualité à l’homosexualité. Et elle applaudit, blasée, à toutes les altérités sexuelles, sans mettre la différence des sexes en priorité.”
Philippe Ariño
L’intuition bête de Pierre Bergé
“J’ai lu quelque part que Pierre Bergé, interrogé sur l’affaire du meurtre de la petite Fiona, aurait évoqué le drame de l’éducation hétérosexuelle. Si c’est le cas, Pierre Bergé qui se voulait sans doute une fois de plus provocateur a été prophète sans le savoir. Pour le couple hétérosexuel fondé sur l’image, l’enfant n’est qu’un faire-valoir et cesse d’être intéressant dès que l’on découvre qu’il est une personne et non un objet. Il n’en va pas de même du couple homme-femme aimant ouvert sur la vie.”
Vincent Rouyer
Hétérosexualité comme cache-misère d’une pratique bisexuelle honteuse d’elle-même
“« On est hétéro par défaut » écrivait à juste titre Irwine Welsh dans son premier roman Trainspotting en 1993. Et en effet, c’est parce que la bisexualité a essayé de se pratiquer sans se dire qu’elle s’est trouvée l’excuse et l’étiquette bien pratique de l’hétérosexualité (ou « des hétéros »), l’objet de la diversion par l’extrême par excellence.”
Philippe Ariño
Hétérosexualité/homosexualité : « je t’aime moi non plus » (et nous, on ne vous aime pas !)
“S’il y a bien quelque chose que les personnes homosexuelles (pratiquantes) et leurs suiveurs n’apprécient pas, c’est qu’on leur retire leur hétérosexualité chérie, sur laquelle s’assoit leur terrorisme idéologique. Elles y tiennent comme une idole qu’on détruit et qu’on haït parce qu’on l’imite, comme un jumeau siamois insupportablement indispensable et indissociable de soi. Sans l’hétérosexualité, leur défense de la pratique homo, de l’« identité » et de l’« amour » homo, ne tient plus debout.”
Philippe Ariño