Archives de catégorie : Fin du Monde

Il ne faut pas différer

 

Ce matin, à la messe de Saint-Médard, le père Bommelaer a beaucoup insisté, pour Noël, à ne pas différer. « Il ne faut pas différer. » (Il s’est appuyé sur le « oui » de Marie, l’urgence de la naissance de Jésus, l’imminence de la Venue du Christ à la Fin des Temps). Et je me suis dit en moi-même : « À l’ère du perpétuel report, de l’idolâtrie de la Différence ou de la Deuxième Chance, du déni de notre finitude et du Jugement/actualité de Dieu, ce n’est pas banal. C’est à contre-courant. » Ne cherchons pas à différer (dans le sens d’éloignement de l’actualisation de quelque chose, et dans le sens de chercher à se différencier à tout prix).

La Bête dans le Doodle Google de Fujita


 

Doodle Google de ce matin en l’honneur du styliste japonais Léonard Foujita. C’est extraordinaire comme on voit certaines étapes du processus alchimique et franc-maçon de la Bête réunies en un seul dessin : le chat / la maîtrise (mesure) / l’intellect (idées) / la ville (architecture) / la gravure (cryptage et encodage) / le textile (couture). Tout ce que j’ai écrit dans Homo-Bobo-Apo s’identifie nettement.

La Bête technologique envahit nos écrans


 

Incroyable comme en ce moment, après les animaux, nos contemporains sont en train d’humaniser et de spiritualiser les machines, les robots, les objets (le fétichisme ou le matérialisme engendre un anthropomorphisme couplé au spiritisme), et donc de construire la Bête technologique. Hier, dans les épisodes 318-319 de la série Demain Nous Appartient sur TF1, pour cacher Timothée (le jeune autiste) dans un abri secret sans que la police ni sa famille ne le retrouvent, un groupe d’amis de ce dernier l’enferme dans un squat en acier, une ancienne usine désaffectée qui ressemble à un laboratoire alchimique ou à une cathédrale de tuyaux hantée. D’ailleurs, il s’y déroule plein de manifestations d’ordre paranormal : faisceau lumineux vivant, bougies, bruits bizarres de tuyauteries indiquant la présence d’une « chose », d’une Bête, d’une entité de lumière, d’un extra-terrestre, etc. D’ailleurs, la jeune Noor parle d’un « esprit » habitant les lieux. Timothée, pour la rassurer, présente cette bête-sans-nom comme nécessairement gentille parce que non-humaine (bonjour la misanthropie…) : « Quelque chose qui n’est pas humain ne peut pas te faire de mal. » La présence spirituelle qui habite la grande machine métallique, même si elle n’est pas humaine, communique avec les adolescents par la lumière, et semble veiller sur eux : « Quelqu’un nous aide, nous montre le chemin. C’est un chemin de lumière. Il faut suivre la lumière. » (Timothée) Ce chemin est électrique car même quand les lampes-torches des jeunes héros tombent en rade, l’esprit électrique allume irrationnellement des ampoules pour accompagner leurs déplacements dans le noir. On assiste, y compris dans les séries actuelles, à un retour en force de l’illuminisme spirite, mais dans sa version bestiale et technologiste. Bref : luciférienne. C’est hallucinant.
 

Mise en garde contre le discours hétérosexuel de l’astrophysicien Aurélien Barrau


 

 

Le site CUCH (Catholiques Unis Contre l’Hétérosexualité… autrement dit contre le Dieu « Diversité ‘naturelle’ ») va reprendre certainement du service, étant donné l’actualité brûlante et le contexte international passionnant qui nous incombent. En ce moment, la Bête de l’Apocalypse, et notamment la Bête verte (on m’a offert précisément hier le livre d’Éric Bart Le Sacre du Dragon Vert ; et mes études sur Joséphine ange-gardien me font rencontrer de plein fouet l’électricité verte ainsi que la Bête verte !), est de sortie, au nom de l’hétérosexualité d’une part, et de l’instinct (de survie « urgent ») qui agite la population mondiale en panique d’autre part.
 

 

Je voudrais vous mettre en garde contre une figure de faux prophète qui actuellement plaît beaucoup aux bobos occidentaux francophones, avec ses airs de gourou christique, mi-transsexuel mi-cadavérique : je veux parler de l’astrophysicien Aurélien Barrau. Il ne sera pas le premier ni le dernier lanceur d’alertes à jouer les consciences de l’Humanité « non-catastrophistes et responsables », les éveilleurs de consciences « s’imposant par nécessité et non par intérêt personnel », les altruistes absolus. Mais il faut que vous le connaissiez, ne serait-ce que pour comprendre l’hétérosexualité et la Bête de l’Apocalypse.
 

 

Quel est son discours ? Aurélien Barrau (le bien nommé) veut appliquer une dictature – éclairée, concertée collectivement, mais qu’il présente finalement comme incontournable – de l’écologie. Son discours antispéciste (qui aligne l’animal et la Nature sur l’Homme) et naturaliste (culte de la Nature physique, y compris cosmique) est particulièrement hétérosexuel et totalitaire, puisqu’au lieu de placer Jésus (et son corps mystique et humain incarné : l’Église Catholique) comme principale et seule solution à la déréliction planétaire que nous vivons, il célèbre (la préservation de) « la diversité du vivant » (je cite ici son discours pro-bio-diversité au Climax Festival bordelais de septembre 2018) et impose cette diversité – quitte à la marteler par la force – comme unique maîtresse mondiale et unique alternative à la catastrophe humanitaire qui se profile. Comme je l’ai décrit dans mon livre Homo-Bobo-Apo, la Bête de l’Apocalypse est la conjonction de l’humanisme-naturalisme-cosmologisme intégral et de l’hétérosexualité.
 

Regardez le discours humaniste intégral des francs-maçons


 

D’ailleurs, il n’est pas étonnant que 1) la Bête accompagne même visuellement Aurélien Barrau (voyez l’affiche du Climax Festival), et 2) qu’il vienne de co-écrire un ouvrage sur la condition animale avec Louis Schweitzer, ex-président de La Halde, association pro-homosexualité et pro-hétérosexualité, qui a fait de la lutte contre les discriminations et en faveur de toutes les différences son (c’est le cas de le dire) cheval de bataille.
 

 

Je vous demande donc de vous pencher sur le discours d’Aurélien Barrau sans pour autant le justifier ni vous laisser entraîner par sa brillance.