Prêtre égorgé à Rouen

Capture d’écran 2016-07-26 à 12.45.36
 

Je trouve toujours édifiant de voir comme les mots « barbarie », « absurdité », « monstruosité », « terrorisme », « odieux », « horreur », servent à masquer l’objet d’indignation par l’indignation elle-même. On ne désigne rien en nommant ainsi. On ne réfléchit pas. Au contraire, on magnifie, angélise, l’acte, en le déshumanisant. On le dédiabolise en l’horrifiant.

 

« ‘Monstre’ est un mot commode pour ne rien nommer du tout, et par conséquent ne rien essayer de comprendre non plus, puisqu’il s’agit aussi d’innommable, justement, de non-représentable, d’impensable. » (Philippe Muray, Festivus Festivus, p. 129)

 

En noyant le fait par la réaction et la légitime émotion qu’il suscite, les mots abstraits, aussi puissants soient-ils, ne nomment pas le mal (attaque de Satan contre Jésus ; le fait que l’islam – et non les Musulmans – soit satanique).

Même Maître Gims se met au X

Maître Gims
 

Même Maître Gims, avec son Vortex, se met au X, triangle, sablier, rond…
 
Vortex Maître Gims
 

« Maestroianni avait abandonné toutes les images et idées de sa foi initiale, qui l’ulcéraient tant chez le Pape slave : toute cette imagerie de la Royauté du Christ, de la Royauté de Marie, de l’Église assimilée au Corps Mystique du Christ. Aux yeux de l’Archevêque Maestroianni, ‘la force derrière les forces’ de l’histoire avait cessé d’être dans les mains du Christ en tant que Maître de l’histoire humaine. Pour lui, cette ‘force derrière les forces’ était une image remisée dans un mystérieux inconnu ; elle n’était désormais pas plus cohérente que le facteur X, élément capital, mais non identifiable des affaires humaines. Les activités de l’Archevêque provenaient en totalité de la compréhension croissante qu’il avait du Processus ; elles étaient liées aussi à sa vénération croissante de ce mystérieux facteur X, la véritable ‘force derrière les forces’, selon lui. Tout cela s’articulerait à merveille dans son esprit. La seule manière logique de servir cette ‘force’ primale était de passer par le Processus. Il s’agissait d’aider celui-ci à avancer vers l’objectif ultime de la force : l’homogénéisation culturelle, politique, sociale, économique de toutes les nations de la terre. Compte tenu de cet objectif ultime, il allait de soi qu’une des principales cibles de la conquête ‘culturelle’ entreprise par le Processus était forcément l’Église catholique romaine. Ou, pour être plus précis, l’organisation systémique de l’Église catholique romaine. Ce qui n’était pas acceptable – ce qu’il fallait éradiquer dans l’organisation structurelle de cette dernière -, c’était la prétention qu’elle avait toujours eue de détenir une autorité absolue dans les affaires humaines. Car pour l’essentiel, cette prétention ne pouvait être compatible avec les exigences du Processus. De plus, afin d’éradiquer la prétention qu’avait l’Église catholique romaine de détenir une autorité absolue en matière morale, le Processus devait en finir avec l’autorité traditionnelle de la papauté elle-même. » (Cardinal Maestroianni, franc-maçon, dans le roman La Maison battue par les vents (1996) du père Malachi Martin, p. 100)

Grand Corps Malade

Capture d’écran 2016-07-15 à 10.12.15
 

Quand je vois tout le lynchage dont fait actuellement l’objet Mgr Barbarin, je me dis que beaucoup de pseudo « catholiques » n’observent plus du tout le commandement « Honore ton père et ta mère », et seraient même prêts à tuer père, mère, évêque, cardinal, Pape, au nom de la « Vérité » et de la « non-contamination avec l’Islam ». Grand Corps Malade.