Les larmes de Trudeau pour nous les personnes homos

 

Là, on atteint le sommet du narcissisme misérabiliste. Pour se donner bonne conscience et pleurer sur leur propre culpabilité afin de la cacher, les hommes politiques se mettent maintenant à pleurer sincèrement sur notre compte, à nous personnes homosexuelles, et en notre absence, en nous voulant tout le bonheur du monde et en battant leur coulpe, sans avoir concrètement cherché à nous comprendre et à régler nos problèmes à la racine, et en étant persuadés d’être des justiciers. Effrayante, cette pleurniche des Justin Trudeau, Erwann Binet, Anne Hidalgo et compagnie (cf. regardez la dernière minute de ce discours auquel il ne manque que les violons cinématographiques). Cela s’appelle la mégalomanie. Ce sont de grands malades.

« 20 ans d’écart », le malaise

 

Drôle, bien écrit, très bien joué, touchant, ce film « 20 ans d’écart » (2013) de David Moreau, avec Virginie Efira et Pierre Niney… et pourtant, immoral, car veut, sous le prétexte de l' »amour », de l' »art », gommer la différence des générations. Et même si par les temps qui courent, je passerai certainement pour un mec obtus en disant cela, tant pis : ce genre de films me choque. Car je connais un peu les conséquences concrètes de la transgression de la différence des générations (parfois divorce, parfois inceste, parfois jeunisme, parfois pédophilie, parfois anorexie, parfois prostitution, parfois adultère, parfois consanguinité, parfois viol, parfois absence de liberté, parfois intégrisme religieux et communautaire, parfois esclavage). Au-delà de la drôlerie du cliché de la cougar, au-delà de l’idéalisme de la folie/maturité de la jeunesse, au-delà du romantisme de certaines transgressions. Quelle confusion de notre époque (et des époques où la différence des générations n’était pas respectée)…
 

Pierre Niney interprète vraiment bien. Et il y a plein de scènes cocasses, qui jouent avec la gaucherie et la vulnérabilité. Bref, c’est techniquement réussi. On mordrait presque à l’hameçon. Mais au fond, non. L’éthique joue un rôle trop important pour que je la sacrifie à la technique.

La preuve que le Concile Vatican II (1962-1965) de l’Église Catholique était vraiment inspiré et juste, c’est sa lucidité sur l’hétérosexualité, hétérosexualité que les pères synodaux ont dénoncée comme « perversion » et alignée à l’homosexualité

 

La preuve que Concile Vatican II (1962-1965) de l’Église Catholique était vraiment inspiré et juste, c’est sa lucidité sur l’hétérosexualité, hétérosexualité que les pères synodaux ont dénoncée comme « perversion » et alignée à l’homosexualité. Je découvre avec joie – même si je ne suis pas étonné dans le fond – le caractère profondément prophétique de ce Synode Vatican II rien qu’en apprenant, par la bouche de l’historien suisse Thierry Delessert (pourtant homo, pro-gays, et anticlérical), que dans les années 1970, les prêtres catholiques romains et les conseillers synodaux suisses mettaient exactement sur le même plan les « couples » homos et les « couples » hétéros. Ils avaient déjà tout à fait raison : l’homosexualité et l’hétérosexualité, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre. « À leurs yeux, et dans les années septantes en Suisse, l’hétérosexualité, c’est une perversion, parce que c’est un homme et une femme qui ne veulent pas avoir d’enfant. » C’est tout à fait juste. L’hétérosexualité est bien un dévoiement du mariage d’amour sacré entre l’homme et la femme, et une perversion.

Trump veut la peine de mort

Je me suis fait traiter de sale petit gauchiste par les « cathos » de la fachosphère française bobo anar d’extrême droite parce que je disais (et je continue de dire) que Donald Trump est un dictateur, et que malgré les apparences évangéliques qu’il présente, cet homme n’agit pas en chrétien…
 

Aujourd’hui, sur Twitter, Trump réclame la peine de mort du terroriste ouzbek qui a tué avant-hier 8 personnes à New-York. Il joue le cowboy, le shérif, le justicier. Ça, c’est diabolique.
 

S’ingénier sur l’ingénierie

Les fachos « catholiques » sont tout contents. Ils ont appris un nouveau mot : « ingénierie ». Ils le replacent quand ils peuvent, pour diaboliser une pensée en se donnant des airs de personnes très cultivées. « Reingénierie » marche aussi. Je retrouve « ingénierie » jusque dans les écrits d’Amérique Latine.