Je sais pas vous, mais moi il y a quelque chose qui me chiffonne depuis un certain temps : c’est cet alignement, cette soumission, de nos chefs d’Église au calendrier mondialiste, à la mondialisation (qui sanctifie la création au détriment du Créateur, qui remplace les fêtes chrétiennes par un culte aux éléments naturels et aux idées humanistes positives : l’eau, la vie, la différence, la fragilité, l’écologie, la solidarité, le réchauffement climatique, etc.). Je vois par exemple que le Pape François ou le cardinal espagnol Omella se font une obligation de publier un tweet pour la « Journée mondiale de l’eau » et nous rappeler que l’eau est un trésor précieux ; puis le jour suivant, nos responsables ecclésiaux suivent docilement le programme mondial de la « Journée internationale des personnes trisomiques » ; et puis le surlendemain, on a droit au tweet en faveur de la « Journée mondiale contre le réchauffement climatique ». Cette correspondance me gêne. Car ça transforme les représentants d’Église en diplomates, en moutons du Système qui, pour faire bonne figure, répètent le texte bien-pensant qu’on leur demande d’adopter publiquement. Pourtant, vous pensez bien que je n’ai rien, en soi, contre l’objet de leur « lutte » : l’eau, le respect des enfants et des fragiles, les migrants, le climat, la gentillesse (il existe maintenant une « Journée Mondiale de la gentillesse et du sourire », non?), etc., tout ça me paraît très bien. Mais ce ne sont pas Dieu. Pourquoi s’aligner à ce calendrier de l’animisme ou de l’humanisme mondialiste ? Oui, ça me laisse circonspect. Et ça me déçoit.