Les attaques qui sont en train de se dérouler actuellement contre l’Église sont un phénomène mondial car elles prennent exactement les mêmes traits partout. Je viens de m’entretenir sur Skype avec une amie argentine qui me décrivait le mal que font actuellement certaines féministes hystériques – appelées Mujeres autoconvocadas (= Femmes auto-convoquées) – dégradant les églises catholiques du pays, scandant des slogans anticléricaux (« ¡ Iglesia Basura ! ¡ Vos sos la Dictatura ! » = « Église poubelle ! C’est vous la dictature ! »), brûlant des photos du Pape François et certains édifices religieux, se foutant à poil devant des maillons humains qui tentent de protéger leurs cathédrales en formant des cordons sanitaires.
Ces provocations pourraient nous inquiéter, d’autant plus qu’elles posent des cas de conscience au sein de l’Église catholique (faut-il s’exposer ? faut-il au contraire se cacher pour ne pas tenter le diable ?), d’autant plus qu’elles sont relayées/alimentées par Internet et par les mass medias, qu’elles sont mondialisées/globalisées, et qu’elles sont les exactes répliques les unes des autres : les Femen (en France et en Ukraine), Antifas (contre les Sentinelle in piedi en Italie), Pussy Riots (en Russie) et autres commandos anti-fascistes adoptant les méthodes des fascismes qu’ils condamnent pourtant chez les autres. Néanmoins, elles soutiennent notre Espérance car elles appuient l’Écriture, donc notre foi, et surtout elles vont malgré tout créer des liens d’épreuves entre catholiques du monde entier, resserrer nos troupes, comme on peut déjà l’observer avec les conflits irakiens et syriens. L’unité de l’Église se fait de plus en plus proche, concrète, planétaire. C’est tragique et réjouissant à la fois.