Une première dans l’histoire de la politique européenne : les militants LGBT se sont vus dérouler (comme jamais auparavant) le tapis rouge mardi dernier (28 octobre 2014) à Bruxelles (cf. la conférence… ou plutôt la kermesse… de 4 heures : cliquer ici. Voir également le hashtag #LGBTIequality sur Twitter). J’ai des amis de la FAFCE (Federation of Catholic Family Associations in Europe) qui se trouvaient dans la salle, en minorité face à ce raz-de-marée qui arrive (sur un air de piano Les Feux de l’Amour) dans tous les pays européens.
L’Europe, et finalement la politique tout entière, vend son âme à l’émotionnel paillette LGBT. Dans l’indifférence générale. Visiblement, l’ensemble de la salle s’est laissée charmer, lors de cette conférence, par une propagande pro-gay centrée presque exclusivement sur l’hétérosexualité. Ahurissant. Et l’Ambassadrice de cette machine de guerre idéologique n’est autre qu’une starlette de la télé-réalité, Conchita Wurst, la poupée Barbie transgenre, qui n’a que les mots « respect », « tolérance », « égalité » et « discriminations » en bouche. La politique se transforme en The Voice. Sous la houlette d’une femme apparemment inoffensive, Ulrike Lunacek (Écolo), qui n’était pas là mardi, mais qui chapote l’ensemble, et se conduit, tant sur le discours que dans les attitudes, comme une véritable despote qui fait la pluie et le beau temps au Parlement actuel. Ulrike Lunacek, si vous voulez, c’est l’Anne Hidalgo parisienne, mais à échelle européenne. La femme pleine de bonnes intentions mais tyrannique, qui ne règle absolument pas la situation des personnes homosexuelles qu’elle prétend défendre, et qui impose sa pensée unique de la « solidarité » à tout le monde. Et pour couronner le tout, cette féministe vient d’être élue vice-présidente du Parlement européen à Bruxelles. Tout va bien !